THE ALBERTA PENSION ADVANTAGE? A QUANTITATIVE ANALYSIS OF A SEPARATE PROVINCIAL PLAN
ABSTRACT
Un regime de retraite propre a l'Alberta (RRA) fait l'objet depuis peu d'un regain d'attention. Dans cet article, j'evalue la viabilite a long terme de ce regime, en utilisant a la fois un modele quantitatif detaille et des approches simples et intuitives. Je constate que la marge de man oe uvre pour modifier les niveaux de prestations et les taux de cotisation par rapport au Regime de pensions du Canada (RPC) est modeste. Plus precisement, j'estime que le taux de cotisation minimum au RRA est de 8,2 %, comparativement a 9,5 % pour le taux de base du RPC. En tenant compte d'un coussin de 0,4 point de pourcentage, le meme que pour le RPC, le taux de cotisation impose au RRA par la loi passerait alors a 8,6 %. Ce chiffre contraste fortement avec un rapport recent commande par le gouvernement (LifeWorks 2023), qui calcule un taux de cotisation de 5,9 %. J'explique cet ecart et je montre qu'il depend en grande partie de la facon dont on interprete la formulation imprecise de la Loi sur le Regime de pensions du Canada. Je considere egalement plusieurs risques pertinents. Par exemple, les flux migratoires nets positifs de l'Alberta constituent pres des deux tiers de son avantage en matiere de pensions. Et, selon l'horizon previsionnel choisi, les risques d'investissement pourraient eliminer entierement son avantage. Dans l'ensemble, cet article constitue une base actualisee non seulement pour evaluer les forces et les faiblesses du RRA, mais aussi pour comprendre, plus generalement, la viabilite des regimes de retraite.
A separate Alberta Pension Plan (APP) has recently gained renewed attention. In this paper, I assess the long-run viability of such a plan by using both a detailed quantitative model and simple, intuitive approaches. I find only modest scope for changes in benefit levels and contribution rates relative to the Canada Pension Plan (CPP). Specifically, I estimate an APP minimum contribution rate of 8.2 percent, compared to the base CPP's 9.5 percent. With the same 0.4 percentage point cushion as in the CPP, the APP legislated contribution rate would then be 8.6 percent. This figure is in sharp contrast to a recent government-commissioned report (LifeWorks 2023), which found a contribution rate of 5.9 percent. I explain this disparity and show that much depends on how one interprets imprecise language in the Canada Pension Plan Act. I also explore several relevant risks. Alberta's positive net migration flows, for example, account for nearly two-thirds of its pension advantage. And, depending on the time horizon, investment risks may eliminate its entire advantage. Overall, this paper provides an updated foundation not only to evaluate the strengths and weaknesses of an APP but also to understand pension sustainability more broadly.
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